HISTORIQUE PORSCHE 911
Les Porsche 911 sont des voitures sportives fabriquées par la firme allemande Porsche, dont la commercialisation a débuté en 1964. Cette voiture est la première intégralement conçue par la firme de Stuttgart. L'architecture du moteur est restée inchangée jusqu'à aujourd'hui. Il s'agit du légendaire 6 cylindres à plat, disposé en porte-à-faux arrière.
1° génération : Type 901 (1964-1973)
L'histoire de la Porsche 911 débute en 1959 avec une étude de style pour un coupé 2+2 qui devait être assez
proche de la Porsche 356 : le projet T7.
Un prototype fut présenté au Salon automobile de Francfort en 1963
sous le nom de 901. Seulement, Peugeot avait réservé tous les
numéros à zéro central. Porsche se vit donc obligé de renommer sa
voiture sous le nom qu'on connait aujourd'hui : 911.
Évolutions
1964 : 130 ch
1967 : 911 : 130 ch, 911S : 160 ch, ajout de la version Targa (avec
pare-brise en souple)
1968 : 911T : 110 ch, 911L : 130 ch, 911S : 160 ch
1969 : 911T : 100 ch, 911E : 140 ch ( le L est remplacé par la
lettre E signifiant Einspritzung en allemand, soit injection en
français), 911S : 170 ch, le pare-brise souple de la Targa est
remplacé par une vitre (rigide), durant cette année la motorisation
passe à 2,2 L avec un système d'injection Bosch pour les version E
et S
1970 : 911T : 125 ch, 911E : 155 ch, 911S : 180 ch
1972 : 911T : 130 ch, 911E : 165 ch, 911S : 190 ch, la motorisation
passe à 2,4 L
De plus en 1972 la Carrera RS (pour Renn Sport) fait son apparition.
Ce modèle est une version plus sportive de la Carrera qui a pour
seul but la compétition, elle est reconnaissable notamment grâce à
sa "queue de canard". Elle inaugure les premiers modèles dit "Lightweight"
avec un bouclier avant en polyester qui intègre un radiateur d'huile
supplémentaire. Dans le détail, la perte de poids envisagée par
l'usine a été obtenue par diminution de l'épaisseur des tôles et des
vitrages pour certains éléments, par l'utilisation d'un châssis
auxiliaire avant spécifique en aluminium forgé, d'un réservoir et
des pare-chocs en plastique, la suppression des diverses garnitures
et de l'insonorisation, de la serrure du capot moteur, des sièges
arrières, du rembourrage du tableau de bord, de la montre, des
vide-poches, accoudoirs, poignées de rappel des portes et
l'ouverture des vitres arrières et les sièges avant sont remplacés
par des baquets Recaro.
Le but de cette version et de concourir en compétition européenne et
pour obtenir l'homologation en groupe 4 elle devait se vendre à 500
exemplaires mais elle s'écoula à plus de 1500 exemplaires ce qui
permit aussi son homologation en groupe 3.
Le moteur quant à lui est un dérivé du 2,4 L qui par réalésage passe
à 2,7 L. Certaines pièces sont modifiées ce qui permet d'atteindre
les 210 ch à 6300 tr/min, et elle devient donc une des plus
puissantes 911. Au niveau des performances elle abat le 0 à 100 km/h
en 6,3 secondes et une vitesse maximale supérieure à 240 km/h.
2° génération : Type G & 930 (1974-1989)
Afin de conquérir le marché US, Porsche doit
modifier la structure de carrosserie de ses voitures afin d'intégrer
les spécifications de sécurité en vigueur aux USA. C'est ainsi que
les pare-chocs sont redessiné, en y intégrant une fixation sur des
tubes déformables en cas de chocs mineurs. Ces pare-chocs sont
terminés aux deux extrémités par une pièce de caoutchouc en forme
d'accordéon ce qui va donner le sobriquet de Porsche à soufflets
pour tous les modèles de 1974 à 1989. En 74, seul le moteur 2,7L est
commercialisé en 3 versions : 150,175 et 210cv. Cette dernière
version dénommée Carrera reprend exactement la motorisation de la
2,7L RS de 1972. Dès 1975 jusqu'en 1978, Porsche va commercialiser
parallèlement des voitures avec la motorisation 2,7L et avec la
motorisation 3,0L dénommée Carrera 3,0L développant 200cv.
Par ailleurs, dès 1975 Porsche va produire une 911 turbocompressée
dont la dénomination usine sera 930. Au départ cette voiture était
prévue pour être fabriquée à 500 exemplaire en vue d'une
homologation en groupe 5 FIA, mais devant l'engouement suscité par
ce modèle, l'usine de Zuffenhausen décide
d'augmenter la production. La carrosserie restera semblable aux
autres modèles de 911 avec simplement des ailes plus larges dues à
un élargissement des voies AV de 60mm et des voies AR de 120mm. Ce
modèle sera en outre équipé d'un large aileron AR assurant une
déportance supérieure à haute vitesse en combinaison avec un nouveau
becquet AV.
La Porsche 911 SC, produite de 1978 à 1983 par Porsche, remplace les
2,7L et la Carrera 3,0L. Elle garde la cylindrée de 3,0 litres de la
Carrera mais le bloc moteur ainsi que le vilebrequin sont
différents.
Évolutions
1974 : 911 : 150 ch, 911S : 175 ch, Carrera : 210 ch, la
motorisation passe à 2,7 L
1974 : Carrera 3L : 200 ch
1974 : 930 : 3L : 260 ch
1978 : SC 180 ch, introduction de la 911 SC
1978 : 930 : 300 ch la motorisation passe à 3,3L
1979 : SC : 180 ch US, 188 ch Europe
1981 : SC : 180 ch US, 204 ch Europe
À l'automne 1983 Porsche sort sa nouvelle
Carrera pour sa nouvelle série E, année millésime 1984.
Reconnaissable à ses jantes forgées dites "téléphone" et ses
antibrouillards intégrés dans la jupe avant. Cylindrée de 3 164 cm³,
puissance 231 ch annoncés (en réalité au banc test plus près des 240
ch). Vitesse chronométrée par Auto Moto und Sport à 255 km/h en
décembre 1983. Carrosserie identique à la SC, elle consomme et
pollue moins grâce à l'injection Motronic Bosch.
De la série F 1985 à la série K 1989 la Carrera va s'embourgeoiser
en prenant du poids, améliorant le confort de conduite (nouvelle
boîte G50 en 1987) et les équipements de série.
À noter des séries spéciales et bien sûr limitées en nombres :
1984 : Début des séries Flachbau aux phares encastrés. Petite série
pour l'Italie la Carrera ST (senza turbo)
commémorative de la mythique RS pour les dix ans de celle-ci
(1973/1983). Dix exemplaires avec plaque numérotée sur la console.
Couleur blanc Grand Prix et équipées du fameux aileron en queue de
canard avec les décalcos bleues ou rouges. Numéros de série allant
de 490 à 499.
1985 : Les Kenwood le Mans série spéciale Sonauto. Quinze voitures.
1987 : Les Club sport même puissance mais on revient au poids de la
Carrera de 1984. Nouvelle cartographie avec une plage plus étendue.
1988 : La série Jubilée Couleur bleu diamant métal. Sièges signés
Ferry Porsche.
1989 : La speedster reprend du service : pare-brise abaissé, sièges
arrière retirés et capote précisée "non étanche". Elle existe en
version normale et turbo-look.
3° génération : Type 964 (1989-1994)
La Porsche 911 type 964 est née en 1988. C'est la Porsche 911
charnière car elle met fin aux anciens modèles de 911 et les
nouvelles. Elle garde le style des anciennes 911 avec ses phares
ressemblant à des yeux de grenouilles, un flat 6 de 3,6 L placé en
porte-à-faux arrière refroidi par air. C'est aussi la première fois
que Porsche sort une voiture de série à quatre roues motrices. Il
est vrai que la 959 avait les 4 roues motrices mais on ne peut pas
la considérer vraiment comme une voiture de série étant donné que
c'était une série très limitée. La 964 arrive avec toute la
technologie que possédait la 959.
C'est donc en septembre 1988 au salon de Paris que Porsche arrive
avec sa toute nouvelle 964 Carrera 4. Elle est équipée d'un moteur
de 3,6 L de 250 ch et 300 Nm. Elle est posée sur des jantes de 16"
Wintersport et équipée d'une boîte 5 vitesses ainsi que des
rétroviseurs rectangulaires. La Carrera 2 n'apparaîtra qu'en 1989
avec les versions Targa et cabriolet. Les trois versions coupé,
Targa et cabriolet peuvent bénéficier de la transmission 2 ou 4
roues motrices.
De plus en 1989 une version Carrera 4 Lightweight fait une très
brève apparition, car seul 20 exemplaires seront construits par
l'initiative de Jurgen Barth, figure éminente du département sport
de Weissach. Une seule sera livrée en France et même le musée
Porsche n'en possède pas. Cette version est donc une version allégée
de 350kg par rapport à une Carrera 4 normale, les vitres sont en
plastiques, les phares n'ont pas de cerclage, les rétroviseurs sont
spécifiques, un coupe circuit est placé à l'extérieur, une seconde
sortie d'échappement fait son apparition, à gauche on retrouve la
fameuse trappe d'huile dans l'aile arrière droite comme en 1972 mais
vérouillable. Le moteur gagne 15 cv grâce à un échappement
spécifique. L'intérieur est réduit à sa plus simple expression, les
sièges sont remplacés par des bacquets, un arceau de sécurité fait
son apparition, le volant est remplacé par un volant momo, l'horloge
est remplacée par un témoin d'alarme, deux manos de pression d'huile
pour la boîte et le pont ont été ajoutés, le compartiment avant est
dénudé et entre les sièges on trouve une molette de répartition des
freins. Cette version est donc destinée exclusivement à la course et
non immatriculable.
En 1991, le "Turbo look" fait son apparition, il s'agit seulement de
placer la carrosserie de la turbo sur les atmosphériques. Seuls les
coupés et les cabriolets peuvent en bénéficier.
En 1992, il y eut un remaniement de la gamme, les jantes 16"
Wintersport laissent place aux Cup (nouveau nom pour ces jantes pour
la 964 - Cup 16" ou 17" en option). Les rétroviseurs ont une forme
plus aérodynamique appelée rétro Cup. Le compartiment à bagage
diminue de volume étant donné l'adjonction d'un réservoir d'une plus
grande capacité (de 77 on passe à 92 litres), l'airbag est désormais
de série ainsi que la climatisation.
La 964 Anniversaire (appelée aussi à tort Jubilé) fait son
apparition en 1993 pour célébrer les 30 ans de la 911 (30 car la
première 911 est présentée en 1963). Elle se présente sous la forme
d'une carrera 4 coupé avec le Turbo look et un logo 911 avec
l'inscription 30 ans juste en dessous sur le capot arrière. Toujours
en 1993 le Speedster fait également son apparition, il s'agit d'une
Carrera 2 cabriolet avec une capote spécifique un couvre capote
bombé, un pare-brise plus petit en hauteur, elle ne possède pas
d'airbags et l'intérieur se compose de sièges baquet. Pour le
Speedster, il était impossible de l'avoir en Turbo look alors que la
3,2 L Speedster qui vu le jour à la fin des années 1980 fut presque
exclusivement vendue en Turbo look. Néanmoins 14 Speedster 964 Turbo
look virent le jour en commandes spéciales.
Pour rester dans les versions atmosphériques, en 1992 sort la
Carrera RS. Il s'agit d'une Carrera 2 rabaissée et allégée (pas de
direction assistée, pas de sièges à l'arrière ni vitres électriques,
le verrouillage centralisé et les rétroviseurs électriques sont
supprimés au profit du tout manuel), posée sur des jantes Cup de
17", avec un logo Carrera RS sur le capot arrière. Elle est
réellement très allégée : sièges baquets spécifiques (que l'on
retrouvera dans le Speedster), intérieurs de portières allégés. Du
côté extérieur le pare-chocs arrière est spécifique avec de gros
butoirs, garde au sol abaissée et des freins Turbo. Le flat 6 de la
Carrera 2 gagne 10 ch et atteint ainsi 260 ch sur la Carrera RS tout
cela en 2 roues motrices arrière.
En 1993 on trouve aussi un modèle d'une extrême rareté la Carrera
RSR 3,8 L. L'intérieur est semblable à la RS mais avec un arceau de
sécurité et totalement dépourvu de moquettes. Le réservoir gagne en
contenance puisqu'il passe à 120 litres. Elle est montée sur des
jantes de 18" en trois parties, deux sorties d'échappement, un gros
aileron bi-plan, des écopes d'entrée d'air viennent remplacer les
phares antibrouillard. Le 3,8 L développe 340 ch. Malheureusement
elle n'est sortie qu'à 53 exemplaires pour les versions route et 51
exemplaires pour les versions course.
Il existe aussi une 964 RS America extrêmement rare en Europe car
exclusivement conçue pour le marché américain. Son moteur est
exactement le même qu'une Carrera 2, c'est-à-dire 250 ch et elle
possède un aileron de type Turbo.
La 964 Turbo (pas 965 car la 965 est en fait un prototype qui est
resté à l'état de maquette et qui préfigurait la future 993),
appelée aussi Turbo 2 car il s'agit de la deuxième version de la
Turbo. Elle fait son apparition en 1991 avec le moteur 3,3 L simple
turbo de la précédente génération développant 320 ch elle est posée
sur des jantes 17" et dispose d'un aileron fixe et d'ailes élargies,
les freins sont également modifiés pour pouvoir stopper la bête et
les suspensions sont plus basses par rapport aux autres versions
atmosphériques (hormis les RS bien entendu). Il s'agit d'une
propulsion.
1992 voit arriver une version spéciale, la Turbo S et ses 355 ch
ainsi qu'une seconde série limitée la Turbo S leichtbau qui a le
mérite de mettre en avant deux grands principe pour le gain de
puissance, une diminution du poids grâce a un allègement spécifique
et un gain de puissance faisant monter le moteur 3,3 L à 380 ch. La
Turbo S leichtbau est équipée d'ailes arrières avec entrées d'air
intégrées et d'un aileron arrière fixe plus fin et entièrement peint
de la couleur de la caisse ainsi que de jantes de 18" en trois
parties que l'on retrouvera un peu plus tard sur la turbo 3,6 L.
En 1993 étant donné les réclamations des clients qui ne retrouvent
pas dans leur 3,3 L la vivacité de leurs anciennes Turbo, Porsche
augmente la cylindrée du moteur en proposant un 3,6 L de 360 ch
possédant des freins plus gros et des jantes 18" trois parties. La
3,6 L possède aussi sa version spéciale, la Turbo S 3,6, disposant
de 385 ch mais l'heure de la retraite de la 964 Turbo a déjà sonné
et il n'existe seulement qu'une poignée de Turbo S 3,6 L.
En résumé, la 964 a été déclinée en plusieurs versions :
911 Carrera 4 (1988-1994)
911 Carrera 2 (1989-1994)
911 Turbo 2 (1990-1993) moteur 3,3 L
911 Turbo 3,6 (1993) (parfois faussement appelée 965 Turbo)
911 Carrera RS (1992)
911 Carrera RSR 3,8 L (1993)
911 Speedster (1993-1994)
911 Anniversaire (1993-1994)
4° génération : Type 993 (1993-1998)
La Porsche 911 type 993, ou plus simplement Porsche 993, est la
dernière version de la série 911 à posséder le moteur boxer dans sa
configuration d'origine, c’est-à-dire avec un refroidissement à air.
Le "Flat 6", 6 cylindres à plat, a connu de nombreuses évolutions
depuis 1963, date de sortie de la première 911. D'abord en 2 litres
de cylindrée, il verra sa cylindrée culminer avec sa dernière
mouture installé dans la 993 : de 3,6 litres pour les moteurs
courants, une option nommée X51 permettait de faire sortir 300 ch
DIN du dernier Flat 6 refroidi par air, avec une cylindrée de 3,8
litres. De plus, le moteur est désormais associé à une boîte de
vitesse à 6 rapports. De nombreux perfectionnements électroniques
apparaissent aussi, aussi bien en ce qui concerne la gestion du
moteur que les aides à la sécurité active (anti-patinage, etc.).
Le nombre de séries de 911 est assez compliqué à déterminer, car
Porsche n'a cessé de modifier son modèle fétiche, sans forcément
tenir compte des millésimes, ou des dates de sorties liées à des
salons, par exemple. Porsche innovait beaucoup pour la compétition,
et portait le plus vite possible ses trouvailles sur les modèles de
séries.
La 993 sera présentée officiellement au public le 9 novembre 1993
(9/11/1993), le département marketing n'ayant visiblement pas choisi
cette date au hasard ! À cette période, le succès de ce modèle est
vital pour Porsche, car ce sera pratiquement sa seule voiture à la
vente pendant 4 ans. En effet, les ventes des dernières moteur avant
en production sont de plus en plus confidentielles (968 et 928 GTS),
et le Boxster ne sortira qu'en 1998.
La 993 sera donc déclinée dans un nombre très important de modèles :
993 C2 (pour Carrera 2, à 2 roues motrices)
993 C4 (pour Carrera 4, à 4 roues motrices),
993 Targa (avec toit en verre panoramique, uniquement en 2 roues
motrices)
993 Cabriolet en C2 et en C4
993 TT (Twin Turbo, ou bi-turbo, 4 roues motrices).
993 RS
993 Cabriolet Turbo 3,6 L (moteur identique à la 964 turbo 3,6 L)
993 2S et 4S
Comme toujours chez Porsche, différentes options permettent de
personnaliser sa voiture, notamment en ce qui concerne la puissance
moteur.
Les séries S (Carrera 2S et Carrera 4S) complètent la gamme en
adoptant une carrosserie Turbo look (aileron mis à part) et le bloc
moteur 3,6 litres des Carrera de 285 ch DIN. Bien que ces deux
modèles soient très semblables esthétiquement, il n'en reste pas
moins que seule la version quatre roues motrices (4S) possédait le
châssis et les freins de la Turbo et l'intérieur cuir de série.
En 1996, Porsche améliore une dernière fois son moteur boxer
refroidi par air, en adaptant un système d'admission variable
Varioram, qui permet de faire grimper la puissance du bloc à 285 ch
DIN.
Pour le millésime 1997 la boîte de vitesses est aussi modifiée, afin
de rallonger les rapports, et de passer ainsi les nouvelles normes
anti-pollution en vigueur.
Pour beaucoup de Porschistes, cette série 993
restera la dernière "vraie" 911, associant le look inimitable de la
911 à son fameux moteur 6 cylindres à plat refroidi par air.
La 996, qui la remplacera, conservera la philosophie générale de la
911 (moteur en porte à faux arrière principalement), mais adoptera
un tout nouveau moteur 3,4 litres de 300 ch refroidi par eau, et
aussi un look extérieur relativement différent, en perdant ces
fameux phares ronds intégrés dans les ailes avant, et le bandeau
arrière où était inscrit la marque Porsche.
Beaucoup décriée à sa sortie, la 996, et son petit frère le Boxster,
vont pourtant sortir Porsche d'une passe certes bien négociée, mais
qui n'était pas la plus facile dans l'histoire de Porsche.
5° génération : Type 996 (1998-2005)
Voici toutes les versions de Porsche 911 qui ont été produites au
cours des années 1998 à 2005 :
1998: Carrera (coupé et cabriolet)
1999: Carrera 4 (coupé et cabriolet)
2001: Carrera 4S (coupé et cabriolet)
2001: Targa
2000/2001: Turbo (coupé et cabriolet)
2002: Turbo S (coupé/cabriolet)
1999: GT3
2002: GT3 RS (légale sur route en Europe seulement)
2001: GT2
la
Turbo, avec ses prises d'air latérales.
La 996 garde un look intéressant malgré les critiques relatives aux
phares.
La Porsche 911/996, dévoilée au public en 1998, est
la cinquième génération des Porsche 911, sportive
de prestige développée par le constructeur allemand. Rompant avec
une longue tradition tant au niveau du design et que de l'habitacle,
elle sera durement critiquée pendant les premières années, notamment
en raison des optiques de phares avant, empruntés au Boxster,
d'une esthétique jugée discutable.
Techniquement, la 996 marque l'apparition d'un moteur entièrement
refroidi par eau, brisant ainsi la tradition des moteurs refroidis
par air et par huile; ce 6 cylindres à plat de 3 400 cm3 ne
bénéficie plus par ailleurs, du système à carter sec employé sur ses
ancêtres.
Après des débuts difficiles dans le monde des amateurs, la 996
trouve finalement sa place avec l'adoption en 2001 de nouvelles
optiques sur la version Turbo — qui se sont ensuite généralisés à
toute la gamme 911 — et des améliorations châssis et moteur dont la
Carrera 4S est la première à bénéficier comme le passage du moteur
à 3 600 cm3, ce qui renoue avec la tradition des
précédentes 964 et 993. Délivrant une puissance de 320 ch et
bénéficiant d'une sonorité plus sportive et métallique, la 996
rappelle alors les générations précédentes ou encore la GT3.
Les phares de la phase 1 (clignotants orange) Les phares de la phase 2
L'arrière de la Carrera 2 L'arrière de la Carrera 4S (bandeau et Ouies comme sur la Turbo)
Le moteur employé sur les « grandes séries » — 3,4 l de 1999 à
septembre 2001 (3 versions M96.1, M96.2 et M96.4) puis 3,6 l de
septembre 2001 à 2004 (1 version M96.3) — n'a apparemment plus grand
chose à voir avec le précédent bloc employé sur les 964 et 993,
lui-même issu du bloc développé 20 ans plus tôt pour la Porsche 956.
Cependant les 996 Turbo/GT2 et GT3 réutilisent ce dernier bloc
moteur, à carter sec, doté d'une pompe à huile à plus gros débit, le
vilebrequin et les bielles restant identiques. La puissance du bloc
de la turbo délivre 420 ch (450 ch dans sa livrée Turbo S ou option
X50) et la GT3 sort 360 ch dans sa phase 1 et 381 ch dans sa phase
2. La rare et exclusive version GT2 est puissante de 462 ch pour la
phase 1 et 483 ch pour la phase 2, le tout en propulsion sans aide
électronique hormis l'ABS.
Le moteur 3,4 l fut également à l'origine d'une grande polémique sur
la fiabilité des « nouvelles » 911.
En effet, une rumeur a circulé
sur le fait que ces moteurs étaient plus fragiles que les
précédents (article externe concernant la fiabilité du M096.1, le
3.4 génération 1). Ce point n'a jamais été officiellement reconnu
par Porsche et les statistiques officielles jamais connues.
En réalité, ce qui a le plus étayé cette thèse est plutôt dû au
grand nombre de véhicules produits en rapport aux anciennes
générations, avec pour conséquence un plus grand nombre absolu de
pannes moteur.
6° génération : Type 997 (2004-2011)
La Porsche 911 type 997 est produite à partir de juillet 2004
sous plusieurs formes :
Carrera
Carrera S
Carrera cabriolet
Carrera S cabriolet
Carrera 4
Carrera 4S
Carrera 4 cabriolet
Carrera 4S cabriolet
Targa 4
Targa 4S
Turbo (depuis 2006)
GT3
GT3 RS
GT2 (depuis 2007)
Par comparaison avec le modèle précédent, la différence la plus
visible est le retour aux phares circulaires (avant la 996) les
indicateurs de changements de direction étant à part. Le carénage du
soubassement et le capot en aluminium sont à peine redessinés. Les
ouïes d'aération horizontales à l'arrière sont plus larges et les
rétroviseurs sont tenus par deux pattes.
À l’intérieur le volant, épaissi est désormais réglable en hauteur.
La sonorité du boxer six cylindres est moins rauque depuis le
passage au refroidissement liquide.
La direction peut paraître lourde à toute petite vitesse. La
suspension est ferme mais confortable avec des petites jantes. Il
n’y a pas de maintien automatique d’une vitesse constante.
Pour la version 2009 elle dispose de l'injection directe d'essence
et une option très recommandée la boîte robotisée à double embrayage
et sept rapports séquentiels baptisée PDK, qui remplacera la
relativement frustre boîte automatique Tiptronic S à cinq rapports.
La consommation sur route est d'une douzaine de litres au cent km
pour un réservoir de 64 litres.
Elle dispose de la direction assistée, de freins à disques ventilés
à l'avant et à l'arrière, de l'ABS, de l'ESP et de la climatisation.
Porsche a fêté en juillet 2007 le 100000e exemplaire de 997 vendu.
Motorisation
Caractéristiques
Les Options
Le PDK (Porsche DoppelKupplung), une boîte robotisée à double
embrayage et à 7 rapports. Elle s'utilise en mode manuel ou
automatique, le changement des rapports est ultrarapide et sans
rupture de traction pour de meilleures accélérations et une
réduction de la consommation. L'étagement des 6 premiers rapports
est sportif, le 7e se contentant d'améliorer la consommation à
vitesse constante.
La suspension active
Les freins : étriers de 6 pistons à l'avant et 4 pistons à l'arrière
et disques en alliage de fibre de carbone/céramique en option
(environ 9 000 euros sauf GT2 fournie d'origine) disponible pour
toutes les versions donnant un allègement de 14 kg (de masse non
suspendue) sur le modèle de base et une endurance fortement accrue
par rapport aux freins acier d'origine.
Personnalisation de la voiture du côté esthétique, de l'équipement
intérieur, d'ajout/de retrait d'éléments de carrosserie (ex. :
aileron, etc.), équipement pour faciliter la conduite, etc.
Enfin bref, il est possible de configurer sa 911 selon ses goûts
propres, selon sa personnalité et selon son budget...
Turbo (à partir de février 2006)
La version Turbo avec la boîte Tiptronic permet de parcourir le 0
à 100 km/h en 3,7 s. Cette 911 a les feux antibrouillard décalés sur
le côté pour augmenter cette entrée d'air. La voie arrière est
élargie de 20 mm. Elle dispose de série de 4 roues motrices qui lui
permettent une adhérence maximum.
La 997 Turbo inaugure un tout nouveau système de turbo à géométrie
variable qui peut être plus gros donc plus performant dans les hauts
régimes et qui peut se réduire pour être plus à l'aise dans les bas
régimes. Elle développe 480 ch soit 60 ch de plus que la précédente
version, et sa vitesse maximale sur circuit avec boîte Tiptronic ou
pas, est de 310 km/h
GT3 (à partir de février 2006)
Équipée de jantes 19" à dix branches, d'un aileron fixe, d'un
différentiel arrière à glissement limité et un contrôle de traction,
la GT3 peut grâce à son 3,6 litres dont la puissance culmine à 415
ch atteindre les 310 km/h en pointe et parcourir le 0 à 100 km/h en
4,3 secondes.
Sur route, le mode sport est débrayable pour ménager les lombaires
de ses occupants. La 911 GT3 est une voiture à peine civilisée pour
obtenir une homologation route. C'est un concentré de compétition
Porsche. Un moteur atmosphérique de très haute performance
contrairement à la Carrera qui est l'élégance pure, la 911 GT3 est
une bête de circuit prête à courir.
GT3 RS
Cette version RS de la GT3 fait référence au modèle plus sportive de
la 911 apparue avant. Elle a les mêmes caractéristiques que la GT3
(997) normale, mais celle-ci est conçue pour le circuit donc la
hauteur de châssis, le carrossage des roues, la voie, ainsi que les
barres stabilisatrices sur les essieux avant et arrière sont
réglables individuellement, la lunette arrière est en polycarbonate,
et l'aileron est en carbone. Elle perd donc 20 kg et l'empattement
est allongé de 5 mm. Ce qui permet à la version RS d'abattre le 0 à
100 km/h en 4,2 secondes.
De plus elle dispose de sièges baquets en carbone avec un harnais 6
points (en option), des arceaux de sécurité, d'un coupe-circuit
électrique, d'un extincteur, de frein en céramique, de l'alcantara
sur le volant, le levier de vitesse et le frein à main.
7° génération : Type 991
La Porsche 911 (991) ou Type 991, en vente à partir de décembre 2011, est la septième génération de Porsche 911, voiture sportive de prestige développée par le constructeur allemand Porsche. Elle a été présentée par le constructeur lors du Salon de Francfort 2011.
Caractéristiques techniques
* : Boîte de vitesses robotisée PDK
** : Boîte de vitesses robotisée PDK avec le Pack Sport Chrono Plus
Côté moteurs, une évidence : 6 cylindres à plat – de 3,4 l et 350
ch (257 kW) sur les modèles 911 Carrera, ou de 3,8 litres et 400 ch
(294 kW) sur les modèles 911 Carrera S. Tous les modèles sont dotés
de l’injection directe d’essence (Direct Fuel Injection – DFI) et du
VarioCam Plus, pour allier puissance en hausse et baisse de la
consommation.
La transmission est régie par une boîte mécanique dont le 7e
rapport, long, fait baisser notablement la consommation. Ou par la
boîte de vitesse Porsche Doppelkupplung (PDK) optionnelle,
particulièrement efficiente, avec laquelle le passage des rapports
se fait sans coupure de puissance.
Sur les modèles 911 Carrera à transmission intégrale, le Porsche
Traction Management (PTM) de nouvelle génération assure une
répartition idéale de la motricité, sur toutes les routes et par
tous les temps. Le comportement routier se fait encore plus
harmonieux dans les situations de conduite extrêmes. C’est un gage
de sécurité supplémentaire pour vous, certes sur route mouillée ou
enneigée, mais aussi lorsque votre conduite se fait plus sportive.
Passons côté châssis. De série sur la 911 Carrera S (versions Coupé
et Cabriolet), les systèmes Porsche Torque Vectoring (PTV) et
Porsche Torque Vectoring Plus (PTV Plus, en association avec la
boîte de vitesse PDK) améliorent le comportement dynamique, que vous
pourrez pousser encore plus loin grâce à l’option Porsche Dynamic
Chassis Control (PDCC). Les paliers de suspension dynamique du
moteur, disponibles en option pour tous les modèles, assurent une
tenue de cap encore plus précise, en courbe notamment.
La 911 bénéficie d’une conception allégée multimatériaux :
l’utilisation judicieuse de l’aluminium permet, par exemple sur la
911 Carrera S, un excellent rapport poids/puissance de 3,5 kg/ch
(4,7 kg/kW). Pour le plus grand bénéfice de la consommation et des
caractéristiques dynamiques de la voiture.
Les moteurs
D’aucuns se demandent si les voitures de sport sont encore
d’actualité. Autant se demander si l’on a encore le droit de rêver.
Dans un cas comme dans l’autre, la réponse appartient à l’avenir. Et
pour la 911, l’avenir commence aujourd’hui. Avec des moteurs
incomparables, à fort rendement énergétique, qui contribuent à
réduire la consommation tout en conservant leur sonorité Porsche.
Des moteurs incomparables également pour leurs performances
sportives, notamment lorsque la touche SPORT de série est activée.
Ils se font alors plus incisifs et leur courbe dynamique répond à
une programmation encore plus franche.
Le moteur 3,4 litres des modèles 911 Carrera conjugue performances
et sobriété au futur. La réduction de la cylindrée et l’augmentation
parallèle du régime maximal sont intelligemment combinées pour
former la base d’une efficience tournée vers l’avenir : à la fois
plus puissante et moins polluante. Consommation et taux d’émissions
de CO2 peuvent, en effet, enregistrer une baisse de 16 % par rapport
aux modèles antérieurs.
Pour cela, nos ingénieurs ont remis en question de nombreux éléments
du moteur. Leurs réponses : la montée en température plus rapide du
groupe motopropulseur grâce à la gestion thermique, à l’admission
d’air optimisée et à un système d’injection directe d’essence (DFI)
extrêmement efficace.
Le principe vaut aussi pour le moteur 3,8 litres des nouveaux
modèles 911 Carrera S. Car même si sa cylindrée reste inchangée, sa
puissance est à la hausse et sa consommation à la baisse (jusqu’à
moins 15 %).
Le poids des moteurs joue ici un rôle clé. Leur conception en
alliage léger les rend à la fois moins lourds et plus robustes, ce
qui permet d’associer consommation moindre et durée de vie
prolongée.
Nos moteurs sont au cœur de notre identité. Une identité qui sait
évoluer sans renier ses origines. Quoi de plus normal pour un
constructeur automobile qui a l’innovation dans le sang ?
Le moteur 3,4 litres
Les 911 Carrera Coupé et Cabriolet sont équipées d’un moteur 6
cylindres à plat de 3,4 litres avec injection directe d’essence
(DFI) et VarioCam Plus, qui développe 350 ch (257 kW) à 7 400
tr/min, pour un couple maximal de 390 Nm à 5 600 tr/min.
Dotée de la boîte mécanique à 7 rapports, la 911 Carrera accélère de
0 à 100 km/h en 4,8 s et pousse sa vitesse de pointe jusqu’à 289
km/h. La nouvelle 911 Carrera 4 annonce 4,9 s pour le 0 à 100 km/h
et une vitesse maximale de 285 km/h.
Le moteur 3,8 litres
À l’oeuvre sur la 911 Carrera S (versions Coupé et Cabriolet), un
moteur 6 cylindres à plat de 3,8 litres doté de l’injection directe
d’essence (DFI) et du VarioCam Plus. Résultat chiffré : 400 ch (294
kW) à 7 400 tr/min, couple maximal de 440 Nm à 5 600 tr/min.
Les chiffres des modèles 911 Carrera S dotés de la boîte PDK en
option sont tout aussi éloquents : 4,3 s pour le 0 à 100 km/h et 302
km/h en vitesse de pointe. La nouvelle 911 Carrera 4S franchit le
cap des 100 km/h en 4,3 s également et revendique, pour sa part, une
vitesse de pointe de 297 km/h.
La boîte mécanique à 7 rapports
Un étagement serré qui optimise le passage des rapports sur une
boîte de vitesse épurée, directe, précise. Si vous n’en attendiez
pas moins d’une Porsche, notre boîte mécanique dépassera pourtant
vos attentes.
Dotée de 7 rapports, elle réunit des qualités appréciables –
réactivité sportive, efficience énergétique élevée et confort –
qu’il est plutôt exceptionnel de voir ainsi conjuguées, et pas
seulement sur le segment des voitures de sport.
Sa conception s’inspire de la boîte de vitesse Porsche
Doppelkupplung (PDK). Les rapports 1 à 6 profitent d’un étagement
sportif ; la voiture atteint sa vitesse de pointe dès le 6e rapport.
Le 7e, plus long, est réglé sur une plage de régimes plus basse qui
réduit encore la consommation tout en augmentant le confort de
roulement sur les longs trajets. Un affichage spécifique à
l’intérieur du comptetours indique le rapport engagé, et l’affichage
du changement optimal de vitesse sur le tableau de bord permet
d’adopter une conduite plus économe.
Pour votre confort en conduite sportive, la console centrale
montante raccourcit les distances entre le levier de vitesse et le
volant.
Que vous préfériez un réglage sportif ou confortable, à vous de
choisir ensuite votre voie pour atteindre votre objectif.
La direction assistée électromécanique
Autre définition possible de l’efficience : qualité d’un système qui
ne fonctionne qu’en cas de besoin, et de manière particulièrement
efficace.
C’est en tout cas celle dont se sont inspirés nos ingénieurs pour la
direction assistée électromécanique. Statistiquement parlant, une
voiture roule 90 % du temps sans que le conducteur ne tourne le
volant. Contrairement aux dispositifs hydrauliques classiques, le
moteur électrique de la nouvelle pompe fonctionnera donc uniquement
en cas de mouvement du volant. Avantage à la fois écologique et
économique : plus besoin de liquide hydraulique, ni par conséquent
d’entretien du système correspondant.
Durant les 10 % de temps restants, Porsche assure un comportement
toujours aussi précis et direct de la direction à démultiplication
variable, répondant avec agilité et en tout confort aux
sollicitations de la route et du conducteur. Bref, de manière très
efficace.
Le Servotronic Plus
En option, pour les modèles 911 Carrera, nous vous proposons le
Servotronic Plus, une direction assistée améliorée, dédiée au
confort, qui se fait plus ferme à mesure que la vitesse augmente.
Cette direction offre des réponses plus précises aux mouvements du
volant tout en assurant un excellent confort de conduite. À vitesse
réduite, la souplesse de la direction Servotronic Plus facilite la
conduite en ville et les manœuvres de parking.
La touche SPORT
La touche SPORT de série vous permet de choisir entre deux réglages
: plus confortable ou plus sportif. Dès que vous l’activez, le
calculateur moteur électronique adopte des valeurs plus serrées et
la dynamique moteur se fait plus incisive.
Sur les modèles équipés de la boîte PDK, il passera les rapports à
un régime moteur plus élevé et anticipera le rétrogradage. Le mode
Croisière et la fonction Stop-Start automatique seront par ailleurs
désactivés automatiquement. Le système d’échappement sport optionnel
se fera au contraire pleinement entendre.
Le Pack Sport Chrono
Disponible en option, le Pack Sport Chrono avec suspension dynamique
du moteur autorise des réglages encore plus sportifs du châssis, du
moteur et de la transmission.
Ce pack comprend un affichage des performances ainsi qu’un
chronomètre numérique et analogique, auxquels vient s’ajouter une
touche SPORT PLUS. Un affichage supplémentaire au volant, voire sur
le tableau de bord, indique l’activation des touches SPORT/SPORT
PLUS et de la fonction Launch Control.
La touche SPORT PLUS apporte deux autres changements : le système
Porsche Active Suspension Management (PASM) et, sur les modèles 911
Carrera S, l’option Porsche Dynamic Chassis Control (PDCC) passent
en mode SPORT PLUS pour rendre l’amortissement plus ferme et la
direction plus franche en courbe. Résultat : un meilleur contact
avec la route.
En mode SPORT PLUS, le PSM intervient plus tardivement et le
freinage en courbe est nettement plus agile. Vous pouvez ainsi
aborder les virages et en sortir de manière plus sportive. Besoin de
plus de sensations ? Désactivez le PSM. En association avec la boîte
PDK, le Pack Sport Chrono comporte 2 fonctions supplémentaires pour
une conduite proche de celle adoptée en course.
La première, « Launch Control », vous met dans les meilleures
conditions possibles pour un vrai départ de course, sur circuit.
La seconde, « Cartographie course », règle la boîte PDK sur des
rapports extrêmement courts, qui optimisent les changements de
vitesses pour produire des accélérations phénoménales.
Autre élément crucial du Pack Sport Chrono : le chronomètre situé
sur le tableau de bord. Couplé avec l’affichage des performances
optionnel, sur le PCM, il présente, enregistre et compare les temps
au tour, ainsi que les temps sur d’autres circuits. Le pilote peut
ainsi connaître le temps total et la distance déjà réalisés sur le
tour en cours, ainsi que le nombre de tours et les divers temps
réalisés.
Dernière caractéristique typée course : les paliers dynamiques du
moteur. Question de physique, mais aussi de plaisir.
Les mesures de rendement énergétique
Tout le monde reproche au sport automobile de vouloir toujours plus
de puissance. Pourtant, ce ne sont pas quelques chevaux de plus qui
font gagner une course, mais bien les idées. Celles qui créent des
systèmes dynamiques intelligents ou des moteurs plus efficients, et
qui s’adaptent aussi à la conduite au quotidien. Des idées qui se
résument en quelques mots : un maximum d’efficacité à partir des
éléments existants.
La fonction Stop-Start automatique
Sur les 911 Carrera équipées d’une boîte mécanique, la fonction
Stop-Start automatique coupe le moteur lorsque, arrivé par exemple à
un feu rouge, vous passez au point mort et relâchez l’embrayage.
Sur les 911 dotées de la boîte PDK optionnelle, la coupure du moteur
intervient si la pédale de frein reste enfoncée pendant
l’immobilisation de la voiture.
La coupure automatique du moteur n’empêche ni les systèmes audio et
communication de fonctionner, ni la climatisation automatique de
maintenir la température choisie. Pour vous, le changement se résume
à deux avantages : silence et économies de carburant. Dès que vous
embrayez de nouveau ou relâchez le frein, le moteur se remet à
tourner en souplesse.
Cette fonction reste toutefois inactive dans certaines situations
(notamment température extérieure extrême, touche SPORT activée,
batterie faible). Vous pouvez également la désactiver manuellement
en appuyant sur une touche spécifique de la console centrale.
La gestion thermique
La gestion thermique ajuste la température du moteur et de la boîte
de vitesse en gérant les différents flux de chaleur.
Moteur et boîte de vitesse atteignent rapidement la température de
service optimale ; la combustion est plus efficace, les frottements
sont réduits et vous consommez moins.
La récupération d’énergie électrique pour l’électronique embarquée
Dotation de série des modèles 911 Carrera, la récupération d’énergie
électrique pour l’électronique embarquée contribue également à faire
baisser la consommation. Elle permet de recharger la batterie
pendant les phases de freinage, via l’alternateur. À l’accélération,
le moteur dispose ainsi de plus de puissance puisque les réseaux
électriques sont alimentés par l’énergie emmagasinée et que le
fonctionnement de l’alternateur est donc réduit.
L’intérieur
Dès que vous montez à bord, l’identité Porsche est là. Dans la
technique comme dans le design, le principe est identique : le
conducteur est roi. La meilleure preuve réside dans la nouvelle
console centrale avant. Elle remonte vers le tableau de bord pour
mieux rapprocher le levier de vitesse (ou le sélecteur) du volant.
L’agencement logique des commandes fait partie de ces autres
évidences typiquement Porsche, que ce soit pour régler la
climatisation bi-zone ou le châssis. Pas de temps à perdre parmi les
sous-menus, votre concentration doit se fixer sur l’essentiel : la
route.
Côté matériaux : qualité, élégance et sportivité sont de mise,
notamment pour le cuir que vous retrouvez sur la couronne du volant,
les poignées de fermeture des portes, les accoudoirs ainsi que
partiellement sur les sièges. L’alcantara issu de notre expérience
en sport automobile habille de série le ciel de toit des modèles
Coupé.
Outre les teintes intérieures Noir, Gris Platine, Beige Louxor et
Bleu Yachting, nous vous proposons diverses possibilités
d’intérieurs bicolores, de teintes spéciales ou de matériaux tels
que le carbone, l’aluminium et des essences de bois nobles.
Côté technique, prenez de l’avance en optant pour le Porsche
Communication Management (PCM) avec module de navigation et écran
couleur tactile haute définition de 7 pouces, pour commander les
fonctions de navigation et de communication, ainsi que le son.
Car la sonorité fait également partie de notre identité. De série,
le système audio CDR doté d’un écran couleur tactile de 7 pouces et
le Pack Audio Plus d’une puissance totale de 235 W veillent à
l’ambiance sonore. Vous pouvez demander à installer l’option BOSE®
Surround Sound-System pour profiter ainsi d’une puissance globale de
445 W et d’une fidélité acoustique fascinante.
L’option Burmester® High-End Surround Sound-System adaptée à nos
voitures par l’un des maîtres allemands de l’acoustique, pousse
encore la perfection un peu plus loin, avec une puissance totale de
821 W et des sensations sonores « inouïes ».
L’utilisation d’un nouveau subwoofer breveté, disponible pour ces
deux «sound systems» optionnels, poussera les basses jusqu’au sommet
de leurs performances tout en allégeant le poids du système audio –
pour un son décidément typé Porsche.
Nos gènes sont ainsi faits : ils combinent habilement ergonomie,
design, technologie et sport dans une seule voiture.
Le Burmester® High-End Surround Sound-System
Rencontre entre deux icônes : la 911 et Burmester®. Zuffenhausen
s’allie avec Berlin, plus précisément avec l’une des sociétés
allemandes les plus respectées qui soient dans le milieu du son haut
de gamme. Le Burmester® High-End Surround Sound-System fait appel
aux mêmes technologies que les systèmes audio haut de gamme conçus
par Burmester® pour votre maison. La différence ? Une myriade de
petits détails réunis dans un but unique : le son parfait.
Les chiffres résonnent tout aussi agréablement : 12 canaux
d’amplification totalisant 821 W, 12 haut-parleurs, dont un
subwoofer actif de 300 W avec amplificateur de classe D, surface
totale de membrane d’environ 1 340 cm2, fréquences de 35 Hz à 20
kHz.
Pour la première fois sur une 911, Burmester® remplace le subwoofer
actif séparé, bien connu sur d’autres systèmes, par son nouveau
subwoofer épuré, qui perd en poids autant qu’il gagne en qualité.
La méthode de séparation des fréquences, inspirée des home cinémas
de la marque, reste quasiment inchangée. Les filtres analogiques et
numériques ont été étudiés spécifiquement pour nos voitures, et
longuement testés.
Pour une restitution claire, affinée, sans distorsion et toujours
d’un excellent niveau dans les aigus, des modules AMT (Air Motion
Transformer) ont été intégrés au système audio des 911. Tous les
hautparleurs sont par ailleurs parfaitement ajustés les uns en
fonction des autres pour diffuser un son où se mêlent basses
puissantes, aigus cristallins et rythmes éclatants – même lorsque
vous décidez de pousser le volume.
Le design sportif épuré avec entourages galvanisés et signature
Burmester® sur certains haut-parleurs rappelle le niveau d’exigence
élevé du Burmester® High-End Surround Sound-System : aucun
compromis, ni pour le son, ni pour le design.
À la clé : un résultat typiquement Porsche.